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70.3 Pays d'AIX

Le 23/09/2013

Il y était  , il se bonifie avec l'âge et il nous raméne une médaille de Finisher

de plus .  ça se passait ce dimanche 22 septembre . Christophe

CASTAGNETTI  signait un beau 5h13 au final après une natation en 31'43 , un

vélo en 2h50 et un rush final en 1h41

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pour les nouveaux ..70.3 , ça veut dire 1900m de natation - 90 kms de vélo et 21 kms à pince ....

l'ORT encore en deuil

Le 19/09/2013

Lourd tribu payé à la malchance pour l'ORT .

Le monde du triathlon est encore endeuillé  ce mardi 17 septembre .

C'est un accident d'ULM qui cette fois ci  à couté la vie à Pierre CAPDORDY .

en forme le dada

Le 15/09/2013

Il est en bonne forme notre dada ...et il passe à la télé ,n'oubliez pas d'être devant vos écrans ...pour le voir gagner le triathlon des gorges de l'ardéche devant B.BILLARD (le dernier champion du monde LD de triathlon) et T. DEGHAM ....vendredi 13 sept sur sport +

et il se classe 12° lors de la finale à Londres des triathlons world series .samedi 14  ,dimanche 15 et vendredi 20 septembre sur sport +

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world championship 70.3

Le 09/09/2013

ça se passait à las végas  ce dimanche 8 septembre ...Eric SALESSES était à l'arrivée du championnat du monde distance 70.3 dans un super temps de 4h49 ' 43 "

allez quelques chiffres ,je sais que vous aimez ça

il a nagé 1900m en 31'31

pédalé 90 kms en 2h34'06

couru 21 kms en 1h37'55scenic-1.jpg

Gildas le specialiste du Specialized

Le 05/09/2013

dépêchez vous , c'est seulement demain vendredi 6 septembre....pour les amateurs .

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VENI VEDI VICI

Le 05/09/2013

3 pigeons voyageurs sont venus , ont vu ont vaincu VICHY ....

ça a commencé par une séance de bricolage , le vélo d'Eric avait mal aux boyaux ...le stress d'avant course surementchal-pat4.jpg

mais ça  a terminé FORT !!!!!!    Ludovic MEHEUST finisher  en puissance sur la distance ironman en 10h 02 , Eric BROCHIER terminait  lui en 11h18 .

Sur la distance half ,un tout nouveau sur la distance ,Cedric  BARENNE coaché par tonton Ludo terminait sur un prometteur 5h13 alors que l'ancien patrick GOUYETTE allait chercher sa médaille au bout de 6h 39 ....chal-pat-12.jpg

24 h du mans

Le 27/08/2013

 Il y avait des triathlètes aux 24 h du mans .

Patrick et bastien les anciens protagonistes du Run Sud Tri étaient coéquipiers avec deux autres "fadas" sur les 24 du mans vélo ....Si vous voulez connaitre l'ambiance de cette course , rien de plus simple ,il suffit de lire le compte rendu  de benoit  le journaliste de l'équipe

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Bédéhème le triathlon

24 heures uniques (803.33 km)

Publié le 26 Août 2013, 18:56pm

Catégories : #Compétitions

Lundi 26 août 2013 : Voici sans doute le plus long compte-rendu de course jamais écrit sur ce blog. Hier à 15h, se sont achevées les 24h du Mans vélo. Epreuve singulière que je n'aurai sans doute jamais faite sans l'enthousiasme de Patrick qui m'a invité à compléter son équipe à Noël dernier. On ne retiendra pas forcément les performances (ou contre-performances) sportives des uns et des autres. Le classement encore moins. Mais plutôt des images, des impressions, des regards, des sons, des odeurs, des goûts... Bref, une course de 24h est un condensé de beaucoup de choses, un moment hors du monde où il arrive même de philosopher, de réfléchir aux motivations profondes du besoin de certains hommes (et femmes) d'aller toucher leurs limites, de s'épanouir dans la sueur des paddock.

- Les protagonistes -

1) Francis : Jeune retraité, féru de vélo jusqu'au bout des ongles, amoureux des cols hors catégorie, équipement sans faille, esprit de compétition aiguisé, 2000 km / mois quelque soit la météo.

2) Patrick : Jeune retraité également, plusieurs fois Ironman, cycliste depuis sa première moustache, grosse expérience, meneur d'équipe avisé, organisateur hors paire, envie de se faire plaisir et de déconner avant tout.

3) Bastien : La fougue de la jeunesse (18 ans), capable de fulgurantes accélérations, de tenir la roue des meilleurs, goût du jeu, léger manque d'endurance.

4) Moi, votre serviteur : Un mix des 3 premiers. Encore assez jeune pour avoir la fougue et l'esprit de compétition, suffissament âgé pour avoir de l'endurance et jamais avare de bons de fous rires.

- Le terrain de jeu et les règles -

Le légendaire circuit Bugatti du Mans. 4.185 km dont la montée du fameux "Dunlop". Départ le samedi à 15h "à l'ancienne" (c'est à dire en courant vers son vélo). Des stands limités à 20 km/h. Le drapeau à damier le dimanche à 15h. L'équipe qui fait le plus de tours a gagné.

- Le récit -

Je pars le vendredi après midi pour Le Mans avec Odile. La voiture est pleine de tout le matériel pour pédaler, réparer, camper, manger, grignoter, boire, communiquer... On arrive au camping en fin de journée où l'on retrouve les autres membres de l'équipe qui nous avait réservés un emplacement.

On va chercher nos dossards (433 A, B, C, D) puis j'installe la tente et c'est parti pour un dernier briefing. Patrick nous offre nos maillots Ekoi noirs et nous fourni, sur un petit bout de papier plastifié, nos horaires de passage.

Pour le dîner, Francis est déjà au régime "pâtes" alors Patrick, Bastien, les femmes et moi profitons de rillettes de saumon, de homard, de sardines de Belle-île et de fruits frais avant... une soupe chinoise déshydratée.

La nuit se passe bien mais c'est la mine déjà défaite que je me lève pour le petit dej'. Je prends un café, du muesli au chocolat et du lait de soja.

Entre 8h30 et 9h30, le circuit est ouvert pour une reconnaissance. Je m'équipe et zou ! 3 tours plus tard, le verdict tombe : l'asphalte est parfaite (malgré un peu de gomme ici ou là), les trajectoires évidentes, la montée du Dunlop (et ses 7% sur le finish) capable de sanctionner tout excès de confiance.

Le briefing officiel n'apporte pas grand chose de nouveau.

Il est désormais 14h15, les premiers relayeurs sont invités sur la grille de départ avant les hymnes nationaux de 14 pays, un peu de bla bla et à 15h Francis s'élance, chaud comme la braise (ça faisait 2 jours qu'il attendait ça :-)) ! Départ canon, il est l'un des premiers sur son vélo.

- 1er Run (29.295 km à 35.15 km/h) : Rocambolesque

Selon notre feuille de route, Francis doit rouler une heure puis me transmettre la puce. A 15h40 je sors le home trainer pour m'échauffer 10' et là, derrière moi, Francis débarque, à bout de souffle... Il est parti très vite mais surtout, ses jambes ne répondent pas. Je suis encore en tong dans le paddock, sans casque, ni lunettes avec mon sweat par dessus mon maillot. Je pare au plus pressé et je m'élance. J'ai donc bien mis mes chaussures et mon casque mais je ne suis pas échauffé et mon sweat me fait très vite transpirer... La première montée du Dunlop se passe bien mais il est difficile d'attraper les roues des groupes bien lancés et surtout déjà dans le rythme. Sur le premier tour, je suis seul et je découvre notre ennemi pour d'interminables heures : le vent. Il est très fort (rafales à plus de 60 km/h) et pleine poire sur le faux plat montant avant la grimpette. Je comprends vite qu'il ne faudra JAMAIS ETRE SEUL. Après un tour, c'est mieux mais le chrono a tourné bien vite depuis les stands. Je fais plus que la demi-heure prévue pour compenser les 20' que Francis m'a laissé et je transmets le témoin à Patrick.

2è Run (16.74 km à 36 km/h) : Du vent, du vent, du vent

Cette fois-ci, je récupère la puce "normalement". Le soleil brille mais le vent est toujours aussi puissant. Quand on rejoint la piste, il faut vite trouver un groupe pour s'abriter, se mettre en jambe et grimper le Dunlop. Dans mon optique de NE JAMAIS ETRE SEUL, je prends le premier groupe qui passe et je reste dans les roues. Un peu déçu car ça ne roulait pas très vite.

3è Run (16.74 km à 37.2 km/h) : J'apprends vite

Je repère mieux les groupes qui me conviennent, notamment grâce aux équipes qui arborent des maillots de club facilement identifiables. Mes trajectoires sont de plus en plus propres, j'ai de moins en moins peur dans certaines chicanes à plus de 50 km/h au milieu de 40 coursiers. Je fatigue peu et je réalise que je préfère le vent à la pluie dans ces conditions.

4è Run (33.48 km à 32 km/h) : La nuit

Déjà le soleil se couche sur le Bugatti. L'éclairage artificiel s'allume, les vélos brillent de rouge sur l'arrière train et l'ambiance change. Avec une nouvelle soupe chaude déshydratée dans le ventre, je me sens en petite forme. Il faut pourtant pédaler une heure chacun désormais. Le vent ne s'essouffle pas. Je suis souvent seul. Je galère et quelques gars et filles encore plus usés que moi me prennent la roue. Personne pour prendre un relais. Je rentre... je vais tenter de dormir.

1er créneau de sommeil : Panne de réveil

J'arrive dans la tente, je pue la sueur, j'entre dans mon duvet tout habillé (j'ai même encore mes gants) et je ferme les yeux. Odile me dit qu'elle est ravie de ne pas partager mon duvet... :-) Tu m'étonnes ! Je règle mon réveil à 1h30. J'ouvre les yeux à 1h33 sans avoir entendu la sonnerie ! La batterie était à plat. Le con... mais je suis dans les temps pour aller aux WC et prendre mon relais.

5è Run (33.48 km à 35.8 km/h) : LE bon groupe

Je suis frigorifié. Mes vêtements sont encore moites et la première descente après le Dunlop est une horreur. Je roule seul pendant deux tours. Ma température remonte lentement et j'entends des roues sifflées derrière moi. Un groupe d'une 30aine de gars se porte à ma hauteur. Je saute dans les roues. Je m'arrache dans la côte qui suit pour ne pas les laisser filer et c'est le début du bonheur. 6 tours durant, on file le parfait amour souvent à plus de 55 km/h. Je vais vite mais ma moyenne des deux premiers tours plombent le bilan.

2è créneau de sommeil : Le fou rire

Sous la tente, Odile a froid. Cette fois-ci j'enlève mes vêtements pour qu'ils sèchent un minimum mais j'ai toujours mes gants (et je ne suis pas le seul). Je lâche une réflexion qui nous fait exploser de rire : "qu'est-ce qu'il faut être débile pour aller pédaler une heure en pleine nuit, se coucher 2h et repartir encore pédaler une heure. L'absurde dans toute sa splendeur..." Quelques gouttes de pluie tombent. Dans les paddock, l'ambiance est feutrée, monotone. On est tous un peu lassés mais personne n'arrête. Les rituels des uns et des autres sont immuables.

6è Run (33.48 km à 36.5 km/h) : Le plus facile

5h30, je sors du duvet. Je m'habille. Il fait toujours aussi froid mais il y a moins de vent. J'en ai marre du pain d'épice, pourtant il est objectivement excellent. C'est dur mentalement. Heureusement, à 6h beaucoup d'équipes semblent avoir programmé un relais. Francis débarque avec un large sourire. Il a retrouvé ses jambes et vient de tourner avec les meilleurs. J'ai la chance de repartir directement dans leurs roues. Le challenge me motive et je tiens un bon moment. C'est des malades quand même ces mecs ;-) L'aube arrive.

3è créneau de sommeil : Odile a pris ma place dans la tente. Je me retrouve sur le lit de camp. Une averse plus forte qu'une autre me berce.

7è Run (16.74 km à 38.8 km/h) : THE RUN !

Je sors encore une fois des stands avec des costauds. Ca va très vite. Je me régale et retrouve le sourire. Je tente même de m'approcher de la tête du groupe mais je n'ai pas les jambes pour prendre un relais. Dans la 4è montée du Dunlop deux gars chutent devant moi. Obligé de freiner juste avant les 7%. Dur dur de relancer mais je ne tombe pas.

8è Run (12.555 km à 37.6 km/h) : Grosse frayeur

Tout le monde est désormais réveillé. Nos heures de passage sont un peu déréglées. Je prends mon relais en retard alors je pars pour 3 tours seulement. J'envoi du lourd, autant que je peux, malgré l'énorme petit dej' que je viens d'avaler. Les jambes suivent mais dans la descente très rapide qui suit le Dunlop un gars casse sa valve arrière et son pneu déjante, 3 mètres devant moi, à près de 50 km/h !!! Il va droit dans l'herbe et ne tombe pas. Moi non plus... Ouf !

9è Run (16.74 km à 37.2 km/h) : La quille

Il est 13h, je pars pour mes 4 derniers tours. J'ai encore de l'énergie à revendre. Il fait enfin chaud mais le vent signe son retour. Je roule vite et je prends plaisir à aider quelques concurrents en difficulté. Je leur dis clairement de s'accrocher à mes roues. Je ramène ainsi 2 gars et une fille dans un fauteuil jusqu'au stands. Un geste de la main de leur part suffit à mon bonheur. Je passe la puce à Patrick pour la dernière fois. Ma course est finie. Il est 13h30. Aux autres de se faire plaisir une dernière fois.

Bilan de l'équipe : 192 tours - 803.33 km en 24h - 33.47 km/h de moyenne - 78è sur 139 en catégorie Prestige (équipe de 4).

A titre perso : 209.1 km en 5h52' soit 35.64 km/h de moyenne. Pile dans mon objectif !

Difficile de tirer une conclusion aussitôt après la course mais l'expérience est évidement à vivre. Il faut faire ce genre d'épreuve au moins une fois dans sa vie. Le finish est moins exaltant qu'un Ironman ou même qu'un marathon mais on y vit des émotions et une fatigue toute particulière.

Eric...l'aventurier

Le 13/08/2013

Notre ami Eric Brochier du Run Sud Tri  ,toujours par monts et par vaux ....

AVENTURES à MADAGASCAR du 5 au 12 juillet 2013

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Après 2009 et 2011 me voila reparti avec ma bicyclette et mes sacoches sur la grande île rouge . Objectif:partir de Rahonira vers le Nord , visiter le massif du makay découvert depuis 2007 , d'accès très difficile ,puis rejoindre toujours vers le Nord Morondave ,la ville des Baobabs géants ,avant de retrouver Tulear .

vendredi 5 juillet

Hier c'était le prologue , petit Aller retour (68kms) vers St Augustin au sud de Tulear , l'embouchure de l'Onihaly et ses flamands roses . petits réglages mais non négligeables ,qui se deroulent sous un ciel bleu sans nuage : changer un cable de dérailleur et faire réparer le porte bagage sectionné sur ses 3 parties .

surprise , le taxi brousse me "jette" dehors et à 25 kms de ranohira . 1ere erreur : toujours demander un ticket en achetant un billet de transport . Un chauffeur de taxi embarque mon vélo dans son coffre , celui ci dépasse de moitié .Il me dit : "j'attends les clients et on y va " ,je lui réponds : " rends moi mon argent (3000 ar-1 € ) je n'attends pas ici et je pars en vélo ...2eme prologue.

j'en profite pour changer la chambre à air (1ere crevaison) et faire souder le porte bagage . 1er soudeur =echec car celui ci était en aluminium . 2eme soudeur =réussi avec brio ,la classe !!!

Arrivé à Ranohira à la nuit à peine tombée . Acceuil chaleureux aux toiles de l'isalo . je rencontre Zozoly ,notre guide de l'isalo , massif de grès rose que nous allons bientôt redécouvrir et recueille de précieux renseignements pour le Makay . 25 kms : facile.

samedi 6 juillet

départ 6h . la piste est facile à trouver , état correct . vent favorable : ouest ,sud ouest . parti de 800m ,je vais atteindre l'alt. 350 en faux plat descendant . Juste un petit col à l'ouest d'un nouveau "Ayers Rock".BIvouac au bord du minuscule mais suffisant cours d'eau . Attention les zébus ne sont pas loins mais juste la soupe est au menu . 135 kms : correct.

Dimanche 7 juillet

Toujours en petite descente jusqu'à beroroha (alt 220) ou j'arrive à 10h30 . Je cherche des guides pour le Makay .Ils sont absents et je décide de continuer vers le nord , Mandronarivo pour les trouver là bas . catastrophique . dans le sable et les cours d'eau stagnants aux abords des rizières . j'effectue 6 kms en 2 heures , rebrousse chemin , m'endors dans une chambre "tout confort" ,au milieu de zébus , canards , poules et poussins qui n'arrêtent pas de gesticuler et jacasser toute la nuit . d'ailleurs je mets encore un pied où il ne faut pas ,en plein dans la mare pour ne pas dire autre chose...Par contre la carpe est succulente , pêchée juste dans le fleuve Mangoky ,tout près , le plus long de madagascar ...aujourd'hui 48 + 12 = 60 kms difficile

Lundi 8 juillet

Journée de transition , j'effectue un footing avec sac à dos de 52 kms aller /retour . la carte annonce la piste à suivre en rive droite de la rivière Makay , je ne la croise qu'une fois . pas possible de la descendre en pneu gonflable , par  endroits l'eau est vraimenbt très basse . beau panorama sur la chaine du Makay (150 kms )

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mardi 9 juillet

A Beroroha je rencontre enfin le guide Pierre dit Sergent . En fait nous nous croisons hier sur la piste .lui vient de son village de Berorono au pied du Makay (58kms de Beroroha) .Il fait cette distance en 2 jours , facile , et doit repartir avec un groupe de touristes jeudi . Il ml'indique son frère Stanislas ,guide aussi , domicilié à berorono .le réseau ne passe pas -pas de moto -pas de 4X4 pour m'accompagner . je pars en vélo direction berorono au Nord .

Très difficile de trouver la bonne piste sans carte précise . me voici de retour au village, j'affrète une charette à zébus pour m'indiquer le bon départ et éviter la traversée des rizières . nous traversons la rivière Makay ; je trouve enfin la bonne piste .....mais après 25 kms hésitation d'orientation , je ne fais pas confiance à Pierre et me dirige vers une mauvaise direction .plus tard je reconnais la piste plus à l'ouest où je faisais mon marathon hier . découragé je rebrousse chemin . retour à la case départ .

Au crépuscule la rivière Mangoky se réflète de couleurs dorées ; puis le ciel devient rose , orange ; elle parait s'endormir , pourtant j'y nage à contre courant , ne pas lacher l'entrainement natation . celà permet de ne pas tropm'éloigner de mes affaires ; on ne sait jamais . 65 kms = dificile

mercredi 10 juillet

je décide d'abandonner le Makay , ce sera pour une prochaine fois , rejopindre marerano vers le Nord Ouest via Morombe . Sur cette piste ne doit passer que les charettes à zébus . les épineux et buisssons m'écorchent les jamabes . je ne rencontre personne sauf au village vers 11h du matin ou je répare . En effet ,de petites boules épineuses s'enfoncent dans les pneux au milieu de cette forêt aride et ça devient le calvaire !!! 5h pour faire 24 kms et 4 crevaisons . A 14h je rends l'âme , au bord de la crise de nerf . heureusement pour ne pas me perdre , je reste non loin de la rive droite de la Mangoby .

une pîrogue , je fais du stop , en vain ! soudain un jeune homme apparait , ne parle pas un mot de français , me propose avec les gestessa case familiale . je pensais dormir là et attendre comme Robinsonmais je dois distribuer déjà avec la famille mes bien faibles victuailles .En lui proposant 10000ar ( 3,5€) il prend la décision "rapide" de m'emmener plus en aval . en effet je vois sur la carte le village de Bemarivo que je croyais tout proche ,puis rebrousser vers le Sud . en fait celui ci est distant d'au moins 25 kms d'après lui ; la distance de ce matin m'a paru à tord trop longue . Nous ne ferons pas cetet distance avant la nuit et même avec deux piroguiers .

Bivouac au bord de la rivière sous le couvert de la voie lactée . Mon piroguier me dit : "recule un peu ,il y a des crocodiles" !!! non, tu crois ?...bon je recule si tu insistes .

En fait je ne suis pas tranquille , ressent une idée d'agression , décidé de ne pas m'endormir car auparavant avec d'autres personnes , leur conversation m'a parue bien sorunoise . 24 kms , horrible , parmi les pires jamais effectués .

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jeudi 11 juillet

6h ,les étoiles s'effacent ...mais j'ai dormi ! et toujours en vie !!!

Nous zigzagons dans la rivière à la recherche du courant . 11h enfin ,l'arrivée au village qui est caché derrière les arbres . ..mais..pas de village envue , il me faut encore traverser la riobvière pour aller vers le Sud car c'est bien de ce côté que je trouve par chance une minuscule boutique avec du coca . l'épicier me donne de l'eau , d'où je ne sais où . j'y ajoute du micropur et surtout j'ai l'immense bonheur de trouver un chef mécanicien (yen a toujours un à madsa) pour réparer mes pauvres chambres à air toutes percées , le stock de rustines étant bien épuisé ....et surtout un cycliste apparait ...un vélo au milieu de ce village de pêcheurs .

Il s'apelle Onza ! pas besoin de trop négocier , il m'accompagnera en vélo jusqu'à Ankazoabo , profitera pour faire les courses et voir le reste de sa petite famille ...27 ans , il n'a qu'un enfant , cultivateur de riz , salmaire moyenn : 35€ /mois.

je mange avec la famille .il m'avoiue désirer partir que le lendemain . j'insiste , nous poartirons à 15h après le repas et que le mécani ait réparé mes chambres à air . Avec l'eau et le coca, 5 paquets de biscuit , je suis prêt à repartir .

la femme d'Onza termine son sac à dos . tantine , belle soeur , institutrive au villa ; classe composé de 50 enfants , prépare la liste pour beffectuer les courses à ankazoabo.

Tout s'organise bien sinon il me fallait attendre le mercredi , soit 5 jours pour affréter la charette (12h pour 50 kms) ,pouis un taxi brousse ,peut être le jeudi suivant pour les 35 kms retsnats .

l'attente est longue jusqu'à 15h .

beaucoup , beaucoup de sable .onza m'aide à pousser le vélo .lui n'a que son apuvre sac à dos tout usé .nous dormons dans un petit village . la nuit ets déjà tombée depuis 20 minutes à notre arrivée . Soupe et riz / mon rechaud à alcool parait venir d'un autre monde . 14kms = difficile

vendredi 12 juillet

Du sable , toujours du sable . dans un village nous découvrons les poiliciers qui menancent un groupe d'individus armés de sagaies . Onza me dit "c'est la chasse aux voleurs de zébus" .l'un d'eux  controle mon passeport , peut être me soupçonne t-il de vouloir  d'en ramener un à la réunion . nous croisons Mr Ali , le vétérinaire du district , casque rouge et salopette bleue sur sa moto .

la chaine du vélo de Onza casse pour la "eme fois . cette fois les ennuis mécaniques ne sont pas pour moi . Il répare encore et encore avec sa massue et sa belle pince . Je lui passe de l'huile .ça ira mieux par la suite .

Aujourd'hui je trouve de la papaye , je n'ai plus de monnaie et trouve 40 centimes d'euros au fond de mon porte monnaie , ça fera l'affaite pour mon plat de consistance .

Madagascar pour moi le pays du sable . Ankazoabo , le pays où les arbres sont grands selon la signification .pourtant le soleil cogne dans le dos .

onza connait les racourcies , les déviatiosn moins sableuses , il sera un atout très précieux et méritera son beau nouveau sac à dos et un beau billet de 10000ar.

Nous logeons à la case .Riz et brochettes de zébu . dur dur le zébu .bonne douche au seau , excellente .barnabé ,le beau frère me pose plein de questions , 2" ans , bientôt son baccalaureat en poche.eric-4.jpg