Notre ami Eric Brochier du Run Sud Tri ,toujours par monts et par vaux ....
AVENTURES à MADAGASCAR du 5 au 12 juillet 2013
Après 2009 et 2011 me voila reparti avec ma bicyclette et mes sacoches sur la grande île rouge . Objectif:partir de Rahonira vers le Nord , visiter le massif du makay découvert depuis 2007 , d'accès très difficile ,puis rejoindre toujours vers le Nord Morondave ,la ville des Baobabs géants ,avant de retrouver Tulear .
vendredi 5 juillet
Hier c'était le prologue , petit Aller retour (68kms) vers St Augustin au sud de Tulear , l'embouchure de l'Onihaly et ses flamands roses . petits réglages mais non négligeables ,qui se deroulent sous un ciel bleu sans nuage : changer un cable de dérailleur et faire réparer le porte bagage sectionné sur ses 3 parties .
surprise , le taxi brousse me "jette" dehors et à 25 kms de ranohira . 1ere erreur : toujours demander un ticket en achetant un billet de transport . Un chauffeur de taxi embarque mon vélo dans son coffre , celui ci dépasse de moitié .Il me dit : "j'attends les clients et on y va " ,je lui réponds : " rends moi mon argent (3000 ar-1 € ) je n'attends pas ici et je pars en vélo ...2eme prologue.
j'en profite pour changer la chambre à air (1ere crevaison) et faire souder le porte bagage . 1er soudeur =echec car celui ci était en aluminium . 2eme soudeur =réussi avec brio ,la classe !!!
Arrivé à Ranohira à la nuit à peine tombée . Acceuil chaleureux aux toiles de l'isalo . je rencontre Zozoly ,notre guide de l'isalo , massif de grès rose que nous allons bientôt redécouvrir et recueille de précieux renseignements pour le Makay . 25 kms : facile.
samedi 6 juillet
départ 6h . la piste est facile à trouver , état correct . vent favorable : ouest ,sud ouest . parti de 800m ,je vais atteindre l'alt. 350 en faux plat descendant . Juste un petit col à l'ouest d'un nouveau "Ayers Rock".BIvouac au bord du minuscule mais suffisant cours d'eau . Attention les zébus ne sont pas loins mais juste la soupe est au menu . 135 kms : correct.
Dimanche 7 juillet
Toujours en petite descente jusqu'à beroroha (alt 220) ou j'arrive à 10h30 . Je cherche des guides pour le Makay .Ils sont absents et je décide de continuer vers le nord , Mandronarivo pour les trouver là bas . catastrophique . dans le sable et les cours d'eau stagnants aux abords des rizières . j'effectue 6 kms en 2 heures , rebrousse chemin , m'endors dans une chambre "tout confort" ,au milieu de zébus , canards , poules et poussins qui n'arrêtent pas de gesticuler et jacasser toute la nuit . d'ailleurs je mets encore un pied où il ne faut pas ,en plein dans la mare pour ne pas dire autre chose...Par contre la carpe est succulente , pêchée juste dans le fleuve Mangoky ,tout près , le plus long de madagascar ...aujourd'hui 48 + 12 = 60 kms difficile
Lundi 8 juillet
Journée de transition , j'effectue un footing avec sac à dos de 52 kms aller /retour . la carte annonce la piste à suivre en rive droite de la rivière Makay , je ne la croise qu'une fois . pas possible de la descendre en pneu gonflable , par endroits l'eau est vraimenbt très basse . beau panorama sur la chaine du Makay (150 kms )
mardi 9 juillet
A Beroroha je rencontre enfin le guide Pierre dit Sergent . En fait nous nous croisons hier sur la piste .lui vient de son village de Berorono au pied du Makay (58kms de Beroroha) .Il fait cette distance en 2 jours , facile , et doit repartir avec un groupe de touristes jeudi . Il ml'indique son frère Stanislas ,guide aussi , domicilié à berorono .le réseau ne passe pas -pas de moto -pas de 4X4 pour m'accompagner . je pars en vélo direction berorono au Nord .
Très difficile de trouver la bonne piste sans carte précise . me voici de retour au village, j'affrète une charette à zébus pour m'indiquer le bon départ et éviter la traversée des rizières . nous traversons la rivière Makay ; je trouve enfin la bonne piste .....mais après 25 kms hésitation d'orientation , je ne fais pas confiance à Pierre et me dirige vers une mauvaise direction .plus tard je reconnais la piste plus à l'ouest où je faisais mon marathon hier . découragé je rebrousse chemin . retour à la case départ .
Au crépuscule la rivière Mangoky se réflète de couleurs dorées ; puis le ciel devient rose , orange ; elle parait s'endormir , pourtant j'y nage à contre courant , ne pas lacher l'entrainement natation . celà permet de ne pas tropm'éloigner de mes affaires ; on ne sait jamais . 65 kms = dificile
mercredi 10 juillet
je décide d'abandonner le Makay , ce sera pour une prochaine fois , rejopindre marerano vers le Nord Ouest via Morombe . Sur cette piste ne doit passer que les charettes à zébus . les épineux et buisssons m'écorchent les jamabes . je ne rencontre personne sauf au village vers 11h du matin ou je répare . En effet ,de petites boules épineuses s'enfoncent dans les pneux au milieu de cette forêt aride et ça devient le calvaire !!! 5h pour faire 24 kms et 4 crevaisons . A 14h je rends l'âme , au bord de la crise de nerf . heureusement pour ne pas me perdre , je reste non loin de la rive droite de la Mangoby .
une pîrogue , je fais du stop , en vain ! soudain un jeune homme apparait , ne parle pas un mot de français , me propose avec les gestessa case familiale . je pensais dormir là et attendre comme Robinsonmais je dois distribuer déjà avec la famille mes bien faibles victuailles .En lui proposant 10000ar ( 3,5€) il prend la décision "rapide" de m'emmener plus en aval . en effet je vois sur la carte le village de Bemarivo que je croyais tout proche ,puis rebrousser vers le Sud . en fait celui ci est distant d'au moins 25 kms d'après lui ; la distance de ce matin m'a paru à tord trop longue . Nous ne ferons pas cetet distance avant la nuit et même avec deux piroguiers .
Bivouac au bord de la rivière sous le couvert de la voie lactée . Mon piroguier me dit : "recule un peu ,il y a des crocodiles" !!! non, tu crois ?...bon je recule si tu insistes .
En fait je ne suis pas tranquille , ressent une idée d'agression , décidé de ne pas m'endormir car auparavant avec d'autres personnes , leur conversation m'a parue bien sorunoise . 24 kms , horrible , parmi les pires jamais effectués .
jeudi 11 juillet
6h ,les étoiles s'effacent ...mais j'ai dormi ! et toujours en vie !!!
Nous zigzagons dans la rivière à la recherche du courant . 11h enfin ,l'arrivée au village qui est caché derrière les arbres . ..mais..pas de village envue , il me faut encore traverser la riobvière pour aller vers le Sud car c'est bien de ce côté que je trouve par chance une minuscule boutique avec du coca . l'épicier me donne de l'eau , d'où je ne sais où . j'y ajoute du micropur et surtout j'ai l'immense bonheur de trouver un chef mécanicien (yen a toujours un à madsa) pour réparer mes pauvres chambres à air toutes percées , le stock de rustines étant bien épuisé ....et surtout un cycliste apparait ...un vélo au milieu de ce village de pêcheurs .
Il s'apelle Onza ! pas besoin de trop négocier , il m'accompagnera en vélo jusqu'à Ankazoabo , profitera pour faire les courses et voir le reste de sa petite famille ...27 ans , il n'a qu'un enfant , cultivateur de riz , salmaire moyenn : 35€ /mois.
je mange avec la famille .il m'avoiue désirer partir que le lendemain . j'insiste , nous poartirons à 15h après le repas et que le mécani ait réparé mes chambres à air . Avec l'eau et le coca, 5 paquets de biscuit , je suis prêt à repartir .
la femme d'Onza termine son sac à dos . tantine , belle soeur , institutrive au villa ; classe composé de 50 enfants , prépare la liste pour beffectuer les courses à ankazoabo.
Tout s'organise bien sinon il me fallait attendre le mercredi , soit 5 jours pour affréter la charette (12h pour 50 kms) ,pouis un taxi brousse ,peut être le jeudi suivant pour les 35 kms retsnats .
l'attente est longue jusqu'à 15h .
beaucoup , beaucoup de sable .onza m'aide à pousser le vélo .lui n'a que son apuvre sac à dos tout usé .nous dormons dans un petit village . la nuit ets déjà tombée depuis 20 minutes à notre arrivée . Soupe et riz / mon rechaud à alcool parait venir d'un autre monde . 14kms = difficile
vendredi 12 juillet
Du sable , toujours du sable . dans un village nous découvrons les poiliciers qui menancent un groupe d'individus armés de sagaies . Onza me dit "c'est la chasse aux voleurs de zébus" .l'un d'eux controle mon passeport , peut être me soupçonne t-il de vouloir d'en ramener un à la réunion . nous croisons Mr Ali , le vétérinaire du district , casque rouge et salopette bleue sur sa moto .
la chaine du vélo de Onza casse pour la "eme fois . cette fois les ennuis mécaniques ne sont pas pour moi . Il répare encore et encore avec sa massue et sa belle pince . Je lui passe de l'huile .ça ira mieux par la suite .
Aujourd'hui je trouve de la papaye , je n'ai plus de monnaie et trouve 40 centimes d'euros au fond de mon porte monnaie , ça fera l'affaite pour mon plat de consistance .
Madagascar pour moi le pays du sable . Ankazoabo , le pays où les arbres sont grands selon la signification .pourtant le soleil cogne dans le dos .
onza connait les racourcies , les déviatiosn moins sableuses , il sera un atout très précieux et méritera son beau nouveau sac à dos et un beau billet de 10000ar.
Nous logeons à la case .Riz et brochettes de zébu . dur dur le zébu .bonne douche au seau , excellente .barnabé ,le beau frère me pose plein de questions , 2" ans , bientôt son baccalaureat en poche.