Petite histoire d’un Ironman comme les autres … mais pas tout à fait comme les autres, parce qu’il s’agit du mien et de la manière dont je l’ai vécu. Il y aura sans doute d’autres versions (nous étions 15) et c’est tant mieux, l’essentiel étant que ça donne envie à de futurs candidats.
La question est de savoir où commencer et où finir, pour ma part, j’ai bien envie de vous faire profiter du pack complet.
Aéroport de Saint Denis le 7 avril, de nombreux vélos se trouvent ici et là dans le hall des départs ; une quinzaine en tout. Il semble qu’Air Austral ait mis un peu d’eau dans son vin car tous les vélos passeront l’enregistrement. Les règles de la compagnie imposant un maximum de 5 vélos sur ce vol.
Un peu plus de 4 heures plus tard, nous nous retrouvons à Johannesburg. Malheureusement, il faut se faire réenregistrer auprès de British Airways qui a d’autres règles en matière de bagage : un seul de 23 kg et ensuite suppléments. Nous ferons contre mauvaise fortune bon cœur et régleront le surplus.
Tous les triathlètes réunionnais ne sont pas sur la même compagnie, nous n’arriverons donc pas tous en même temps à Port Elizabeth.
Cyril et moi débarquerons à PE en début soirée. Très vite, des taxis vont nous déposer dans un B&B situé à proximité de l’hôtel Radisson. Accueil charmant et logement hyper sympa dans un quartier tranquille où des fils diffusant un courant de plus de 200 volts fleurissent les murs … Gare aux intrus !!!
Après avoir monté nos vélos et rangé nos affaires, nous allons casser une petite croûte à proximité du départ de la course. Nous optons pour un resto bondé de futurs ironmans où les pâtes valsent au rythme de serveurs nombreux et empressés.
Après une bonne nuit de sommeil entrecoupée de quelques bruits disgracieux, nous démarrons la journée par un petit déjeuner abondant et varié. Tout y est : fruits, laitages, marmelade, pain de mie, jus de fruit, tea or coffee, bacon & eggs if I want … Bref, ROYAL !
Première étape, la « registration ». Non ! Elle n’est pas au départ de la course, mais à l’hôtel Radisson… demi tour ! Il faut dire que nous sommes situés à environs 1 km du départ, c’est peu et c’est beaucoup quand on fait un nombre considérable d’allers retours. Heureusement « le Radisson » est plus près.
Après avoir rempli les formalités d’usage, nous voilà munis des accessoires indispensables à la course ; à savoir autocollants à l’effigie de notre numéro, le bonnet de bain, la puce, un dossard et un bracelet orange pétant à notre poignet. Le sésame du triathlète et le signe de reconnaissance de cette caste largement représentée ce WE là. Si la couleur est orange pour les internationaux, elle est verte pour les Sud Africains qui sont environs 1400 sur la course pour un total approchant les 1800.
La seconde étape consistait à goûter l’eau … Il est donc temps de faire un petit point météo. Temps sublime, température idéale … et vent de OUF !!! La houle est franchement impressionnante, mais quand bien même, nous nous disons qu’il faut nager un peu. Une fois prêts et affublés de nos combis, un français nous informe que l’on a demandé à tout le monde de sortir de l’eau en raison de l’état de la mer ; donc retour au B&B.
En réalité, on apprendra plus tard qu’il s’agissait juste de la fin de l’entraînement encadré, avec garderie pour les sacs et kayaks sur l’eau pour surveiller les nageurs.
L’après midi, nous (Cyril et moi) optons pour une sortie vélo. Le vent est toujours aussi fort avec des grosses rafales, aussi, si l’aller se passe merveilleusement, il n’en est rien du retour. Dur dur de rentrer avec le vent de face et des rafales qui nous font faire des écarts. Quoiqu’il en soit, la sortie ne durera qu’une heure quinze.
Tout cela est bien inquiétant à un peu plus de 24 heures du départ, car les conditions paraissent un peu extrêmes.
Le soir, Pasta Party à environs 25 km du lieu où l’on se trouve. Un service de bus a été mis en place par l’organisation et nous débarquons au pied d’un entrepôt immense dans une espèce de zone industrielle. Les buffets sont mis en place mais ne seront ouverts qu’après le briefing. A table nous faisons la connaissance d’un Sudaf qui nous rencarde un peu sur la course – qu’il a déjà fait plusieurs fois – et sur différents points précis du règlement. Nous serons bientôt rejoints par Anthony, Jean, Willy et Eric.
Le briefing dure une heure et j’avoue que je fini par lâcher un peu l’affaire au bout d’un moment. Tout est en anglais et mes facultés de concentration sont limitées. Heureusement, notre ami Cyril dispose de connaissances approfondies en la matière et il devient vite notre interprète officiel. Le briefing achevé, nous bénéficions d’un repas vraiment sympa qui nous rempli copieusement le ventre.
Pour le retour, le car nous déposera à proximité de notre logis et économisera nos guiboles.
La journée du Samedi est radieuse. Le vent a faibli, tourné et la mer est calme. Une vingtaine de minutes dans l’eau nous rassurera sur sa température plus que supportable et sur les courants qui ne sont plus aussi forts. Globalement, ce sera une journée tranquille, ponctuée de quelques achats mais surtout marquée par la préparation du matos, car le « bike » doit être livré vers 15 h au parc à vélo ainsi que les sacs contenant les affaires de vélo et de running. Il s’agit de ne rien oublier … Quoique nous puissions encore mettre quelques affaires dedans au matin de la course. Il y a de belles « machines » dans le parc et les discussions vont bon train sur le matos.
Un dîner tôt – à base de pâtes – et au lit … Demain sera une longue journée.

THE RACE
Lever 4h45. La course démarre à 7h00 pétante.
Notre hôtesse a laissé la cuisine ouverte et nous retrouvons un couple Sudaf dont la moitié masculine est engagée sur l’Ironman. Ce sera Tea & … Gatosport, cru 2011 cette fois.
Après avoir pris les dernières affaires nécessaires, en route vers le départ, il est 6h15. Arrivé au parc à vélo, pas de tension particulière, chacun est occupé autour de son vélo ou à compléter les sacs « Bike » et « Run » accrochés sur leur support depuis la veille. Comparé à Nice, l’ambiance semble plus détendue et moins solennelle. Après avoir mis ma combi et le reste des accessoires du parfait petit nageur, je me dis que piquer une tête serait une bonne idée … mais il est sans doute trop tard car je me fais refouler. Pour le départ natation, un seul couloir avec quelques panneaux disséminés d’avant en arrière indiquant des temps références, de manière à ce que chacun puisse se placer selon son niveau.
J’oubliais, la mer est belle, la température douce et le ciel est un peu voilé, mais il ne fait aucun doute que le soleil sera généreux.
Avec Cyril, nous nous plaçons dans le premier tiers et même si tout le monde est un peu serré, c’est largement respirable. Notre camarade Sudaf de la Pasta est juste à côté, hyper concentré.
Après un petit discours du maire, le canon tonne et le départ est donné. Sus à la mer !!!
Je courre un peu et plonge à la baille ; la température est bonne – avec combi – et la bousculade tant crainte ne survient pas. Je peux donc très vite aller à mon train. Il faut dire que j’ai pris l’option de m’écarter à droite et de ne pas m’engager dans le paquet. La première bouée est situés à 300 mètres et ça ne me pose pas de problème, en revanche la seconde est à 700 m et quasi impossible à distinguer. Je ne m’en rends pas compte tout de suite, mais je m’écarte vers le large … faute de point de repère. La troisième est à cent mètres de l’autre ; no soucy ! La dernière est éloignée de 600 mètres, mais le ponton est un bon indicateur, aussi ne me pose t’elle pas trop de problème.
Sortie à l’australienne et c’est reparti pour un tour. Même punition pour la seconde bouée, je m’écarte très au large et allonge donc la distance. Au global, une natation sans histoire ; un ou deux coups peut être, mais rien de transcendantal. Donc, 1h15 de baignade dans les eaux de PE et il est déjà temps de penser au vélo. Le sac est commode à trouver et je me change tranquillement dans la tente avant de redonner mon sac désormais rempli de mes affaires natations à un bénévole et de récupérer ma machine.
Il y a trois tours de 60 km chacun à parcourir. Direction ouest le long du front de mer, virage à gauche, petite montée pas méchante – petit plateau tout de même – et très long faux plat pendant plusieurs km, le grand plateau peut être remis. Nous arrivons bientôt à une route assez droite au revêtement assez granuleux où nous croisons déjà les premiers coureurs. Le paysage est assez joli, bien que monotone et surtout, on voit très au loin.
Malgré tout, on peut mettre du développement et les km s’enchaînent bien. Les ravitos donnent eau et boisson énergétique, la nourriture n’est pas très abondante. Ils sont écartés d’environs 20 km.
Lorsque nous abordons la côte, la route est un peu plus sinueuse et le vent nous pousse bien. Le premier tour se passe magnifiquement.
A l’amorce du second tour, il semble que le vent ait un peu tourné, le rendant moins favorable au global. Au 100 ème km environs, Cyril me double, il semble bien. Pour ma part, je commence à avoir des difficultés à garder la position aéro : la nuque « tire » !
Quelques km avant le parc à vélo, le « spécial needs bike » m’attend. J’avais demandé à notre logeuse de me cuire quelques patates, j’en mange 3 ou 4 petites, mais ça ne passe pas super.
Si au troisième tour, j’ai un peu moins la pêche, il n’en demeure pas moins que j’avance toujours à un rythme correct.
140ème km : des crampes dans les deux jambes en même temps. C’est la cata !! L’histoire se répète malgré les salt stick (pastilles de sel). Je sais qu’il va falloir les gérer et la course à pied devient tout à coup flippante.
Au 160ème, Willy me double en me snobant royalement … genre, je ne connais pas cette tortue verte. Il faut dire qu’il a belle allure et que ça avance.
Les crampes sont bien là, mais elles ne me font pas encore vraiment souffrir.
Arrivée au parc à vélo : un bénévole prend mon vélo, je récupère mon sac et me rend dans la tente. Là, une autre bénévole prend les choses en main, vide mon sac, m’aide à m’équiper et une fois fait, passe à un autre. Efficacité optimale ! Un autre bénévole me tartine de crème solaire et encore un autre récupère mon sac. Génial !!
Entame de la course à pied : deux barres dans les jambes !!! Contrairement à Nice, les crampes n’ont pas attendu 20 bornes avant de « m’enquiquiner ». Première pensée, impossible de continuer et de revivre l’enfer des 22 derniers km de Nice sur la totalité des 42. Mais bon, il n’est pas tard … et si elles disparaissaient comme par enchantement ??… On a le droit de rêver non ??? Bientôt je rattrape Willy – nous sommes à 1 km du départ – qui m’annonce qu’il a super envie de ch…
Il est bien évident qu’à côté de ça, mes problèmes de crampes … Je lui demande pourquoi il ne s’est pas soulagé à la transition et il me répond fort logiquement qu’il n’avait pas envie à ce moment là. Il m’avouera plus tard – personnes sensibles s’abstenir – que c’était très très près de sortir avant qu’il ne trouve un endroit pour se soulager.
Chacun sa galère !!!
Le long de la route, le public est enthousiaste ; certains ont installé tentes et barbecues depuis la veille et l’atmosphère est super festive. Les encouragements pleuvent et puis … et puis … il y a des cheerleaders qui se relaient pour encourager les coureurs … toutes très jolies. Côté ambiance, c’est de la balle !!
Au fait, 3 tours d’environs 14 km chacun à parcourir.
Le parcours ne me déplaît pas, mais je déguste. Je parviens tout de même à rattraper Cyril, mais plus le temps passera, plus les rémissions seront courtes et incidemment, plus les périodes de courses seront moindres. Au deuxième tout, Cyril me reprendra … toujours à son train. De temps à autre, j’aperçois des réunionnais plus ou moins en galère, mais personne ne semble vouloir lâcher prise.
Un petit mot sur les ravitaillements qui se trouvent environs tous les deux km. Rien ne manque, il y a du sucré et du salé. Bananes, barres énergétiques, gels, patates, petits sandwiches, coca, boisson énergétique et … des petites pochettes d’eau. Elles se déchirent, peuvent servir aussi bien à se rafraîchir qu’à s’hydrater et ça peut se trimballer entre deux points de ravitaillement. Super pensé !!
Chaque km « aspiré » est un km de gagné. Les jambes font mal, mais la moitié de la distance passée, il est impossible de ne pas aller au bout, tout du moins je m’en persuade. Il y a des portions – toujours les mêmes – où je ne peux pas courir et d’autres où ça se passe relativement mieux. Le temps semble interminable, mais je n’ai pas de chrono et il n’y en a pas non plus le long du parcours.
Et je ne veux pas savoir : je reste concentré sur les kilomètres. Les 4 derniers arrivant, je me mets à courir comme à aucun autre moment de la course, les jambes brûlent, mais je ne m’arrêterai plus. Petit virage sur la droite et on s’engage vers l’arrivée, je continue essayant même de gratter le camarade de devant … en vain. Je passe l’arche et hop, deux méchantes crampes dans les cuisses.
On s’en fout, c’est fini !!! 11h44 et des bananes, c’est moins bien que ce que je voulais, mais bon, on n’a pas toujours ce qu’on veut.
Très vite, une bénévole me prend en main, me glisse la médaille autour du coup, me place devant un panneau pour la photo, me conduit récupérer mon sac avec mes affaires du matin et m’amène à la tente des kinés pour un massage. Sacré bon sang d’efficacité. L’attente n’est pas trop longue et une jeune kiné entreprend de me dénouer les jambes avec un succès tout relatif. Quoiqu’il en soit, ça fait du bien.
Ensuite, récupération du tee shirt finisher, du vélo et de mes sacs puis direction la tente ou m’attendent pizzas et burger. Ca fait du bien, mais je n’ai pas grand appétit. Bientôt je retrouve quelques réunionnais et la tendance est plutôt bonne. Une bonne partie est arrivée ou sur le point d’arriver. Willy en a également fini après un deuxième arrêt aux gogues … Il nous est alors venu à l’idée de rajouter des transitions « toilettes » spécialement pour Willy sur ses prochains ironmans.

Retour à la piaule assez laborieux où je retrouve un Cyril radieux, ravi de sa perf et de sa course en général … Il peut l’être. Sa joie aurait pu être communicative si je ne m’étais aperçu que le sac vélo que la bénévole m’a rendu n’était pas le mien. J’ai dû me retaper un aller retour au parc pour récupérer mon bien … mais ce ne fût pas un si grand inconvénient que ça.
La nuit qui a suivie fût mauvaise pour ma part, néanmoins, je ne suis pas dans le gaz au réveil. C’est en revanche assez compliqué côté jambes.
Après un petit déjeuner copieux, direction l’hôtel Radisson pour la remise des certificats. Nous y trouverons Eric qui n’a pas été pris en compte dans le classement ; il aurait été disqualifié suite à une pénalité non réalisée. L’arbitre lui aurait présenté un carton jaune et pris son numéro avant de partir vers d’autres horizons. Notre ami Eric qui n’a pas compris a continué en se demandant ce que cela signifiait. Résultat : disqualifié !!! Ce qui ne l’a pas empêché de finir la course, d’avoir la médaille et le tee-shirt. Il est Ironman et c’est ce qui compte.
Petit passage à la boutique où Cyril, très au courant des dernières modes essayera quelques tonnes de casquette avant d’en choisir une et fera l’acquisition d’un sac Orca étanche du plus bel effet que vous ne tarderez sans doute pas à voir sur son dos. Côté Tee-shirts, il n’y a plus rien … Il faut dire qu’une partie des exposants a plié les gaules.
Après un repas à l’attente interminable, nous nous sommes rendus au Beach Hôtel où doit avoir lieu la remise des slots pour Hawai. Anthony, Willy, Jean et Eric étaient déjà présents. Les poches bien garnies – de pognon - Anthony est fébrile. Cyril tente de lui causer, mais Anthony lui clôt le bec … une bien plus grosse performance que ses 10h11. Les premières catégories d’âges passent et personne ne se désiste. Anthony se dessèche petit à petit.
Arrive sa catégorie. Le premier n’est pas là ; l’espoir renaît. Eric lui file une grande claque dans le dos … « a que moi même j’aurai décollé ». Le deuxième prend ! Anthony pense que c’est foutu. 3ème silence, 4ème silence, 5ème silence … Eric continue ses claques dans le dos … 6,7,8 … Anthony a le sourire crispé, mais il sait que c’est gagné … 9ème silence … et enfin Anthony Richecoeur ! Grand cri de notre part et applaudissements nourris dans la salle. A l’applaudimètre, il l’emporte haut la main. Notre camarade nous reviendra avec son papier d’engagement la voix un peu chevrotante, mais heureux. Un rêve qui se réalise nous dira t’il. Mais l’essentiel arrive : « bon, je vous paye un coup les gars ». Ca, c’est un bon camarade !! Imaginez, v’là un mec qui se demande s’il va pas devoir revendre sa baraque pour aller à Hawaï! ; et il paye quand même le coup. COOL !!!
L’après midi passera vite, d’autant qu’il y a la cérémonie de clôture ce soir. Avec Cyril, nous arrivons juste, le bus est déjà là et semble prêt à partir. Obligés de courir … Notre ami Cyril qui fanfaronnait juste avant, se disant capable de rattraper un voleur qui lui piquerait son sac, a dû mal à embrayer. Quant à moi, je fais également ce que je peux avec un Cyril qui m’encourage « dis leur de m’attendre ». Willy déjà présent dans le bus, nous dira s’être bien marré à voir courir deux éclopés.
Excellent repas, belle cérémonie de remise des trophées avec un vélo Quintana Roo à gagner au tirage au sort … remporté par un sudaf. Ceci fait, l’animateur criera « Let’s go to the party » et la quasi totalité de la salle se lèvera pour quitter les lieux. J’imagine que c’est tous les ans pareil ; je ne crois pas qu’il y en ait beaucoup capable de danser le lendemain d’un Ironman. Retour à la case et excellente nuit de sommeil.
Mardi, ce sera visite de l’Addo Elephant Parc … Ca vaut franchement le déplacement.
Mercredi, petit tour du côté de Jeffrey’s Bay , un spot de surf apparemment mondialement connu. Superbe endroit, mais ce jour là, pas de vagues et ville quasiment déserte … Mais pas de regrets pour la visite.

Maintenant, dans un rayon compris entre PE, Jeffrey’s et l’Addo, si un seul gars n’est pas au courant que Cyril a fait l’ironman de SA, c’est qu’il devait être mort. Désormais, beaucoup de Sudaf savent ce que représente le fameux bracelet orange et doivent entendre dans leur sommeil cette petite phrase très largement diffusée « I’m an Ironman ».
Je dois dire que la très grande majorité des gens rencontrés a été super sympa et la bonne humeur de Cyril n’y était sans doute pas pour rien.
Merci à lui pour son rôle d’interprète et pour sa compagnie lors de ce petit séjour.
Quant à moi, je dois encore bosser pour tenter de résoudre ce problème récurent de crampe et pour m’améliorer en anglais. Une fois, j’ai demandé à une serveuse « Can I Have an apple crumble » et celle-ci est revenue avec la note et l’appareil à carte bleue … Y’a du boulot …
ENJOY